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La réunion dite « de classe » à l'école primaire.


 

1/Qu'est-ce que la réunion de classe?

2/Les enseignants ne sont pas tous à l'aise avec la réunion de classe 

3/Quelle est l'utilité de cette réunion? 

4/Quels sont les sujets qui peuvent être inclus dans l'ordre du jour de cette réunion?

5/ Les points les plus importants pour constituer l'ordre du jour d'une réunion de classe.

6/Des recommandations de méthode

Ce texte en forme de fiche pratique a pour but de montrer les avantages qu'un enseignant peut tirer d'une réunion qu'il a préparée et déroulée avec méthode en n'oubliant aucun sujet important.
On commencera par quelques remarques sur les pratiques les plus souvent observées afin de comprendre pour quelles raisons de nombreux collègues s'en méfient ou bien la conduisent sans efficacité, ce qui aboutit à une déception. 


 

Qu'est-ce que la réunion de classe? 

Appelée aussi « réunion de parents », elle se tient dans le calendrier scolaire très peu de temps après la rentrée de septembre. Elle rassemble les parents d'élèves de la classe et a pour but principal de présenter à ceux-ci les caractères les plus importants de la scolarité des élèves pour l'année qui débute ainsi que de régler un certain nombre de détails matériels. Exceptionnellement elle peut être renouvelée vers le milieu de l'année scolaire et donne lieu dans ce cas à des bilans et des mises au point. Mais cette pratique n'est pas fréquente.

Elle n'est pas à confondre avec des réunions de parents ayant un caractère exceptionnel, soit en raison de l'urgence (une épidémie ou un risque de contagion), soit liée à un événement scolaire (une sortie importante, avec nuitées, hors de la famille). Dans ces cas, l'ordre du jour est centré sur un seul thème. Un trouble grave survenu dans la classe, la propagation préoccupante d'une rumeur, peuvent amener l'enseignant à provoquer également une réunion de parents. Là encore, il s'agit de circonstances particulières, exceptionnelles.

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Les enseignants ne sont pas tous à l'aise avec la réunion de classe. Celle-ci se trouve pratiquée avec des variations qualitatives et quantitatives importantes. 

Qelques enseignants trop anxieux à l'idée de ce rassemblement y renoncent. Plus nombreux sont ceux qui la tiennent de façon « minimale ». Ils essaient alors de l'abréger, la retardant parfois, réduisent l'ordre du jour à quelques aspects matériels car ils craignent que certains sujets ne stimulent la curiosité des parents voire leur esprit de contradiction. Contrariés par le déroulement de cette réunion, il peut arriver qu'ils y renoncent l'année suivante, en attendant des jours plus favorables. Dans quelques cas, deux enseignants ou plus du même niveau tiennent la réunion en commun: ils se sentent ainsi plus assurés mais cela a pour contrainte de s'en tenir à la présentation des points communs et il en découle une certaine banalisation de la réunion.

La durée de celle-ci est très variable. Il peut arriver qu'elle se réduise à moins de trente minutes quand le désir d'en finir vite l'emporte. Une durée de une heure trente et même plus caractérise des réunions à la fois plus confiantes et mieux préparées, appuyées sur un ordre du jour plus riche. L'appréhension ressentie en raison de la confrontation avec les parents n'est pas la seule cause de la méfiance devant cette réunion. Nombreux sont les collègues qui déclarent qu'elle manque d'efficacité ou plus exactement ils n'en voient pas l'utilité. Il est utile, avant même de donner des conseils pour l'organiser, d'apporter des justifications à cette opération.

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Quelle est l'utilité de cette réunion? Quels profits peut en tirer l'enseignant? Quels inconvénients peut-elle éviter?

uand on cherche les bonnes raisons de tenir cette réunion, les premières qui viennent à l'esprit, sont surtout d'ordre matériel. C'est l'occasion de régler une foule de détails afférents à la vie scolaire: matériel de l'élève, assurance, horaires, repas de midi, signalement des absences, calendrier, etc...

Les sujets qui ont trait à la vie éducative dans la classe, règles de vie, pratiques éducatives telles que débats, coopérative, conseils, toutes les modalités de mises au point institutionnelles, sanctions etc... ne sont pas, et c'est un tort, perçus comme pouvant faire l'objet d'informations et d'explications en direction des familles. C'est dommage, car plus on anticipe sur l'information et plus celle-ci est précise, mieux se règleront les petits contentieux qui surgissent quand les parents découvrent, sont surpris par des témoignages fournis par leur enfant. Sur fond d'information et d'explication, les effets désagréables de surprise disparaissent, les préjugés s'estompent, on parvient mieux au contrat.

Les enseignants sont réticents si ce n'est hostiles à donner des détails sur le domaine dit « pédagogique ». Ils considèrent que c'est un espace protégé et que les parents pourraient faire intrusion de façon préjudiciable. Ils oublient qu'une explication claire et bien posée sur l'apprentissage de la lecture, la pratique de l'orthographe, les exercices à faire à la maison, aura pour effet de désamorcer les méfiances, les craintes, les soupçons.

Les maîtres se voient regardés, jugés lors de telles rencontres; ils ont tendance à majorer leur affaiblissement, leur vulnérabilité. Du même coup, ils sous- estiment beaucoup et même dans certains cas ne voient pas du tout l'effet inverse: tenir cette réunion en la conduisant avec clarté sur la base d'une préparation rigoureuse donne aux parents le sentiment d'avoir affaire à un professionnel qui connaît son métier et qui fait preuve d'une certaine assurance de « bon aloi ». Alors que beaucoup de collègues craignent de perdre de l'autorité en présentant leur action devant les parents, ils ne perçoivent pas à quel point ils peuvent la renforcer en assumant cette place qui consiste à « dire ce que l'on fait ».

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Quels sont les sujets qui peuvent être inclus dans l'ordre du jour de cette réunion? 

Ils ont très nombreux et très variés car aux questions dites classiques qui reviennent dans presque toutes les réunions, peuvent s'ajouter des sujets liés à un niveau particulier, à des événements d'actualité ou locaux.

La liste qui suit constitue un aide-mémoire, une réserve d'idées et de propositions dans laquelle chacun pourra puiser pour faire son ordre du jour en fonction de son expérience, du niveau de sa classe et des priorités qu'il se fixe.

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Les points les plus importants pour constituer l'ordre du jour d'une réunion de classe. 

Présentation de la classe du point de vue de son niveau et de sa place dans le parcours scolaire.

Il y a des classes qui sont l'occasion de nouveautés, c'est le cas du CP.

Il y a des classes qui forment une charnière: en GS on est supposé débuter la lecture, comment? Au CM2 on prépare l'entrée au collège...

Même si on ne développe pas les programmes, il est utile de donner des détails sur quelques aspects importants, soit parce que c'est nouveau par exemple quand on commence à faire de l'histoire ou des opérations écrites, soit parce que cette année il y a des notions difficiles (les décimaux, les fractions).

Il peut y avoir des nouveautés autres que les contenus: dans le travail à la maison, la préparation d'exposés, de recherches documentaires. On demande aux élèves de nouveaux types d'exercices ou d'attitudes.

Il est utile de présenter la classe par rapport à la structure pédagogique de l'école (nombre de classes en tout, nombre de classes du même niveau).

L'emploi du temps de la classe est présenté, on ne s'attarde que sur les points qui présentent une originalité (ateliers, BCD, EPS en dehors des locaux, heure de vie de classe ou conseil...).

Présentation de l'enseignant, des enseignants (si service partagé), des intervenants et auxiliaires, du RASED. 

  • pour se présenter lui-même l'enseignant doit rester simple. Il peut mentionner des expériences antérieures si cela lui semble rassurant. S'il est débutant, mieux vaut ne pas le dissimuler: ça se verrait encore plus!

  • évoquer le partage de services: les jours, les matières et autres domaines où se répartissent les prérogatives. Expliquer comment on se coordonne pour résoudre les difficultés liées au partage.

  • si des organisations de type « décloisonnement » sont prévues, développer leur valeur et indiquer certaines conséquences (évaluation, horaires, matériel, déplacements etc...).

  • si un membre du Rased peut venir, il présente le réseau et ses fonctions ainsi que la façon dont s'établissent les relations entre le RASED et les parents . Si le réseau n'est pas représenté, l'enseignant peut demander à ses membres ce qu'ils souhaitent que l'on dise aux parents.

  • en maternelle on peut présenter l'ATSEM, rappeler son rôle. S'il est possible qu'elle soit présente à la réunion, ce peut être très positif.

  • ne pas oublier les intervenants extérieurs réguliers (EPS, langues, éducation artistique etc...) Il est utile de préciser leur situation: qui les rémunère? Qui les contrôle?
     

Organisations pédagogiques spécifiques:

  • donner les explications simples permettant de comprendre l'organisation de la classe à plusieurs niveaux ou la mise en place de groupes de soutien. (Arrivés à la maison certains élèves présentent les choses de façon inquiétante).

  • présenter les organisations de type « ateliers » et leur encadrement.

  • décrire l'organisation de la classe et du travail avec des situations telles que le travail avec ordinateurs, la bibliothèque, les salles spécialisées (sciences, arts...) quand elles existent.
     

Caractéristiques du groupe d'élèves: 

Ce point a son importance dans un certain nombre de cas: lorsque l'effectif est très élevé (rassurer en indiquant les obligations que cela crée), lorsqu'il est modeste, lorsque la classe est à plusieurs niveaux.

Si la classe comporte des groupes d'enfants du voyage on donnera une indication sur la façon dont ils sont scolarisés. On fera part également de la présence en classe d'enfants qui requièrent une attention particulière ou dont la scolarité doit être adaptée: enfants malades, handicapés, arrivant en France sans parler le français etc... Ces situations dans bien des cas impliquent des modifications dans une vie de classe, des aménagements, des modes de relation spécifiques, des solidarités et des précautions. Il est très utile que les familles soient tenues informées.

La classe en tant que local et les locaux scolaires utilisés. 

Si la réunion a lieu dans la classe où travaillent leurs enfants, les parents sont familiarisés avec ce lieu que l'on peut – très brièvement – présenter en insistant sur des aspects significatifs: un coin de lecture, de l'informatique, du matériel pour le travail autonome etc...

On mentionne les locaux extérieurs à la classe, le plus souvent spécialisés, où les élèves sont appelés à se rendre: un gymnase à proximité, une bibliothèque d'école ou de quartier, une salle de sciences, un local dédié à l'informatique etc... Toutes ces précisions contribuent à matérialiser pour les parents la vie de l'élève. 

Le matériel de l'écolier. 

Au moment où la réunion se déroule, les élèves sont déjà équipés. Toutefois cette rencontre permet de régler des détails, s'il y a encore des manques ou si certains équipements sont complétés en cours d'année.

C'est l'occasion de parler du « cartable de l'élève » et du rôle de chacun à ce sujet: pour ne pas l'alourdir inutilement mais aussi pour que l'indispensable circule bien entre l'école et la maison.

On indique le matériel que l'école fournit et celui que la famille renouvelle. On conseille les familles sur certains achats afin que les seuls conseilleurs ne soient pas les publicitaires. A ce sujet on déconseille les achats inutiles. 

Ce qui circule entre la maison et l'école.

L'école est un lieu neutre où on ne vient pas revêtu de toutes les singularités et accompagné de toutes sortes d'accessoires.

On demande aux parents de veiller à ce que les élèves:n'apportent pas de bijoux ou d'objets trop précieux ou de valeur. Il est préférable de venir en classe sans argent. La surveillance exercée par les enseignants ne permet pas d'éviter certains inconvénients qui se révèlent ensuite très dommageables pour la relation école-famille (vol, rackett, échanges douteux, emprunts abusifs).

La tenue vestimentaire doit être simple, banale même. Certaines ostentations suscitent la jalousie, les dégradations, les vols, parfois les moqueries. Chez les filles les plus âgées, certaines tenues peuvent présenter un caractère provocant ou plus simplement être « déplacées » dans le lieu scolaire.

C'est à l'intérieur de cette rubrique que l'on évoque l'usage de tenues particulières (sportives par exemple), la circulation de documents et livres entre la classe et la maison, d'objets pour une présentation etc...

L'utilité du cahier de liaison et son mode d'emploi sont présentés.

A l'école maternelle on fera des recommandations concernant les vêtements en pensant d'une part à leur robustesse et à la facilté d'entretien, d'autre part à la nécessité de pouvoir les enlever et les remettre vite et aisément dans certaines circonstances. 

Les règles de vie dans la classe, la discipline, les sanctions.

Sur ce sujet qui peut tourner au litige entre l'école et la famille, il est bon que l'enseignant prenne les devants en expliquant sa démarche, en présentant les contraintes scolaires et en justifiant des repérages qui doivent être, si possible, communs à un cycle et à l'école.

Il explique succinctement ce que l'on a le droit ou pas de faire dans une classe et il présente l'échelle des sanctions ordinaires. Il prévient les parents que dans les cas de transgressions graves ou répétées, il les tiendra au courant afin d'agir ensemble. Il présente, le cas échéant, les dispositifs éducatifs qu'il met en oeuvre: temps de parole, conseil de classe, règlement de classe, répartition de responsabilités ou « services » etc... Il met bien l'accent sur le fait que les contraintes proprement scolaires (apprendre, être nombreux, être différents) implique un code règlementaire plus strict qu'à la maison. Certains parents ont du mal à réaliser que ce qui est possible à la maison ne peut pas se pratiquer dans l 'école. 

L'évaluation et ses supports (livret, bulletins, annotations sur les cahiers). 

C'est le moment de clarifier pour les parents des pratiques qui doivent être très explicites. On leur indique ce qu'ils recevront et avec quelle fréquence. On leur dit ce qu'on attend d'eux à ce sujet ( au minimum, prendre connaissance et signer). L'enseignant fait part également de sa façon de corriger et d'annoter les cahiers. On rappelle que les parents surpris ou contrariés n'écrivent rien sur les cahiers ou le bulletin de l'élève. Ils s'expriment sur le cahier de liaison ou demandent à parler à l'enseignant. Quelques conseils de bon sens sont donnés aux parents pour réagir à de mauvais résultats: ni excès de violence, ni indifférence.

C'est à cette rubrique qu'on rattache la présentation du RASED.

Si les livrets d'élève contiennent un peu de jargon pédagogique (ce qu'il faudrait éviter) c'est l'occasion de donner quelques explications simples à des non-spécialistes.

C'est en liaison avec l'évaluation que l'on peut dans la réunion évoquer, si cela paraît utile, les maintiens dans le cycle, les passages anticipés, mais peu de familles sont concernées, on peut attendre que les questions se posent. 

Le travail à la maison. 

Si le cadre n'est pas fixé par l'enseignant pour les parents, ce peut être un point de fiction très important entre l'école et la famille, souvent par l'intermédiaire de l'élève qui en profite ou qui en fait les frais.

La réunion donne une opportunité pour préciser: la nature du travail, c'est à dire quels types d'exercices peuvent être faits à la maison et quels sont ceux que l'on ne donne pas. Les parents doivent, pour chaque niveau scolaire, avoir une idée du temps que ce travail du soir demande à l'enfant. Ils pourront ainsi se rendre compte s'il bâcle ou au contraire s'il s'y attarde de façon excessive. L'enseignant indique ce qui est attendu des parents (plutôt de contrôler avec régularité, d'exiger un temps réservé et un horaire que de servir d'enseignant « bis » ou de répétiteur). Parfois il peut être demandé aux parents des interventions plus précises (faire lire à haute voix un petit texte au CP ou au CE1, faire réciter un poème etc...). Il faut éviter de placer les parents en situation de « faire de la pédagogie » et leur déconseiller d'aller spontanément dans ce sens en expliquant que cela crée un conflit chez les jeunes enfants. Dans les cas particuliers où il apparaît que la famille peut être partie prenante dans des rattrapages ou des aides lors d'apprentissages difficiles, on prend carrément l'option d'une concertation avec les parents pour bien fixer les tâches d'aide. 

Les modalités de rencontre avec les parents. 

Il faut être conscient du fait que de nombreuses familles ne sont pas très à l'aise à ce sujet et que si l'on fournit au départ quelques repères, cela peut améliorer les choses.

En premier lieu il faut annoncer la réciprocité: les parents peuvent souhaiter rencontrer l'enseignant de la même façon que ce dernier est amené à les voir. On évoquera très rapidement les différentes circonstances qui motivent ce contact: résultats scolaires, faits d'indiscipline ou d'incivilité, comportement inexpliquable, problème de santé etc...

L'enseignant justifie ensuite la nécessité, sauf urgence, de prendre un rendez-vous: ce n'est pas pour ajouter à la bureaucratie mais parce que cela permet, à la convenance réciproque, de disposer d'un temps suffisant. La rencontre entre « deux portes » ne permet pas un vrai échange.

A l'intérieur de cette rubrique on peut inclure les propositions adressées aux parents de collaborer avec l'école pour l'encadrement de sorties ou l'animation d'ateliers.

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Des recommandations de méthode. 

  • place de la réunion dans le calendrier: elle doit se tenir tout près de la rentrée sinon elle perd de son efficacité et devient formelle.

     

  • Le nombre de réunions par an: une réunion suffit en général; si on opte pour une seconde réunion dans l'année elle n'a plus du tout la même fonction et s'oriente vers des bilans ou de la régulation.

     

  • Invitation: les parents sont invités (et non pas convoqués) à l'aide de formules qui évitent d'être trop sèches. Un ordre du jour, quelques lignes suffisent, met en valeur l'intérêt réciproque de cette rencontre.

     

  • Accueil et installation matérielle: il faut faire un petit effort d'installation par égard pour les « invités ». Faute de quoi ils ont le sentiment de ne pas être vraiment attendus ou même de « déranger ».

     

  • Le moment, la durée: prendre ses repères sur les habitudes en usage dans l'école. La durée ne peut être inférieure à une heure. Les sujets à aborder sont nombreux, certains méritent des détails. Des réunions non préparées sans accueil et expéditives (20 minutes) sont néfastes: mieux vaut ne pas en faire.

     

  • Le rôle de l'enseignant: il est le seul et le vrai maître d'oeuvre de la réunion. Il pense à son ordre du jour, au découpage du temps entre les différents thèmes, il donne la parole et régule l'échange. Il prévoit les documents éventuels à distribuer.

     

  • Faut-il animer la réunion seul ou pas? En général il est normal d'être seul, avec éventuellement la présence d'un membre du réseau qui peut venir, seulement pour son intervention. « Être seul signifie bien sûr qu'on ne se met pas à plusieurs! Mais il est évident que les enseignants qui partagent le service sont présents. C'est même très rassurant pour les familles.

     

  • Le ton le langage, la façon de s'adresser aux parents d'élèves: faire très attention aux attitudes défensives (dictées par la crainte) qui deviennent d'ailleurs vite des postures offensives. L'enseignant a intérêt à ne pas s'ériger en donneur de leçons. Ne pas se crisper sur le refus de parler de pédagogie sous prétexte qu'on est « libre ». Cela éveille la méfiance et peut, en cours d'année, alimenter des rumeurs. Il est possible d'aller à l'essentiel sans se perdre dans les détails.

    Le langage est simple et on évite le jargon de la pédagogie et des sciences de l'éducation. Il y a de plus en plus de personnes, et c'est une bonne chose, qui sont méfiantes à l'égard de ceus qui « parlent rop bien » ou qui se réfugient derrière des écrans verbaux.

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D'une façon générale, on aura à l'esprit le caractère fortement symbolique de cette réunion où l'enseignant se présente et où il a tout intérêt à faire apparaître son sens de l'accueil, sa capacité à communiquer et ses aptitudes à organiser. Une conduite efficace de cette réunion constitue pour son travail avec les élèves un avantage important et durable.


 


 


 


 


 


 


 


 


Date de création : 19/02/2010 @ 16:33
Dernière modification : 01/05/2015 @ 18:03
Catégorie : ACTIVITES - Guide pratique du professeur des écoles
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